Un citoyen grec sur deux juge « très grave voire dramatique » la crise que traverse son pays. Ni la spéculation financière internationale (14 %), ni l’attitude des Grecs de manière collective (11 %) ne semblent être à l’origine de cette situation mais bien pour 69 % des personnes interrogées la mauvaise gestion de la part des gouvernants. Dans ce contexte, à l’exception de l’armée (64 % de confiance), toutes les autres institutions grecques suscitent aujourd’hui la défiance qu’il s’agisse du gouvernement, du parlement ou bien encore de la presse et des médias. Concernant le remède, les Grecs sont très partagés : 47 % jugent les mesures imposées par le FMI « dures mais nécessaires » quand 42 % (mais 57 % des fonctionnaires, catégorie principalement concernée) les perçoivent « trop dures et inacceptables ». On comprend alors que la cote de popularité du FMI (21 %) soit plus faible que celle de la Turquie (25 %)…
Pour autant l’Union Européenne n’est pas rejetée (58 % de bonnes opinions) et la sortie de l’Euro et de l’Europe ne fait pas recette : 66 % estiment que cela serait une mauvaise chose si la Grèce quittait l’UE et 54 % si elle optait pour un retour à la drachme.
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