Cette deuxième vague intervient quelques semaines après les actions de communication engagées autour de la journée consacrée à la réduction des risques de catastrophes naturelles et technologiques le 13 octobre dernier, avec l’objectif d’évaluer les effets directs sur la notoriété de cette journée et sur les perceptions des Français.
La journée du 13 octobre : une notoriété qui progresse peu et des objectifs assez mal identifiés malgré une meilleure identification des risques
- 1 Français sur 5 déclare connaître la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes en novembre 2022 (20%, une progression de 2 pts vs octobre). Comme lors de la précédente mesure, la notoriété de la journée nationale de résilience (22%) avoisine celle de la journée internationale, même si ces dernières ont des anciennetés différentes (1ère édition pour la journée nationale et 15ème édition pour la journée internationale).
- Les médias audiovisuels, la télévision et la radio, sont toujours le principal vecteur de connaissance, mais des évolutions certainement liées aux moyens de communication engagées le 13 octobre se révèlent. La télévision est en tête mais enregistre une baisse de 9 points (47%, vs 56% en octobre). Internet, hors réseaux sociaux progresse (22%, + 5 pts) et talonne la radio (27% vs 23%). .
- La connaissance de cette journée s’avère une nouvelle fois peu constituée chez le public connaisseur. Ce dernier a d’ailleurs moins été en mesure de citer spontanément des objectifs et des thèmes. Si les risques naturels – tels que le climat/réchauffement climatique (15%) et les catastrophes naturelles (15%) – sont moins cités que lors de la vague 1 (36% vs 46% : -10 pts), ils sont mieux mis en évidence que les risques technologiques (7%). Les principaux objectifs avancés sont la réduction/limite des catastrophes (9%) et la prévention (8%).
- En revanche, l’identification des risques est meilleure que la précédente mesure. Plus de la moitié des répondants identifie les bonnes réponses (58%, vs 52% : +6 pts), 85% (vs 76% : +9 pts) sélectionnent les risques naturels et 68% (vs 59% : +9 pts) les risques technologiques. Bien que cette identification soit plus positive, elle reste approximative puisque seuls 16% (vs 17%) citent les deux bonnes réponses uniquement (sans sélectionner d’autres risques).
- La notoriété des actions de la journée du 13 octobre (après mise à niveau sur ses objectifs) n’évolue guère : 9% (vs 8%) des Français ont entendu parler des actions liées à cette journée au sein de leur territoire.
Une deuxième vague qui confirme l’intérêt des Français pour cette journée et son utilité
- La journée bénéficie des mêmes a priori positifs au sein de la population française. 79% la jugent utile (dont 22% tout à fait), 67% sont intrigués et aimeraient en savoir plus à son sujet et 66% sont intéressés.
- L’utilité de cette journée est à nouveau principalement justifiée par le fait que les catastrophes naturelles et industrielles seront plus fréquentes dans les années à venir et qu’il est indispensable de s’y préparer (43% vs 47% : – 4 pts).
- Corollaire d’une notoriété assez faible, l’apport d’informations apparaît une nouvelle fois comme la principale attente des Français à propos de cette journée (66%, vs 70%).