Les récents aveux de Jérôme Cahuzac ont fait l’objet, au-delà de l’intense traitement médiatique, d’une prise en charge rapide dans le champ politique matérialisée à la fois par l’annonce présidentielle d’une série de mesures visant à moraliser la vie publique et par une stratégie de l’opposition consistant à affaiblir le pouvoir exécutif et ainsi faire de l’affaire Cahuzac une affaire d’Etat. Mais qu’en est-il de la digestion de cette onde de choc par l’opinion publique et surtout quels sont les effets de cette affaire sur les représentations des Français sur leur personnel politique ? A cet égard, on peut parler d’une continuité mais aussi d’un hiatus.
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