Depuis le mois de mars 2020 où les Français ont été amenés à passer davantage de temps chez eux, un tiers d’entre eux a constaté, sur la période, des défauts relatifs au confort énergétique de leur logement (38%, 13% de défauts importants). Le plus souvent, ils déplorent un manque de chaleur (50% ont eu trop froid) plutôt que des températures trop élevées (28% ont eu trop chaud). Les habitants d’agglomération parisienne (42%) et les actifs qui ont télétravaillé durant le confinement chez eux (54%) sont plus nombreux à constater de tels défauts.
Conséquence probable de ces défauts de confort énergétique ressentis, environ un tiers des personnes interrogées affirme que le fait d’avoir passé plus de temps chez elles depuis quelques mois les incite à réaliser des travaux de rénovation énergétique pour leur logement (32%). Le plus souvent, leurs motivations sont d’ordre financier (42% le font pour réduire leurs factures d’énergie) ou par souci de confort (38%) et s’inscrivent peu dans une démarche écologique (18%).
Les actifs qui ont déjà télétravaillé, de façon régulière ou uniquement pendant le confinement, semblent particulièrement enclins à le faire (44%) et notamment pour des raisons de confort pour les télétravailleurs réguliers (48% citent cette motivation).
La perspective d’un reconfinement encourage près d’un quart des Français à réaliser ou à accélérer la réalisation de travaux de rénovation énergétique (22%, mais seulement 4% en sont tout à fait certains), et notamment les plus jeunes (34% des moins de 25 ans), les habitants d’agglomération parisienne (29%) et les télétravailleurs (30%) ou les télétravailleurs en devenir (47% de ceux qui souhaiteraient davantage travailler dans leur domicile).
Communiqué de presse : https://www.effy.fr/magazine/sondage-ifop-teletravail-confinement-logement