Alors que l’ensemble des Européens est appelé aux urnes les 22 et 25 mai prochains afin d’élire les quelques 751 députés représentants les 28 États membres de l’Union Européenne, il nous a semblé intéressant de nous pencher sur l’opinion qu’ont nos partenaires historiques allemands sur l’Europe et les différentes avancées de sa construction. La crise de la zone euro ayant commencé quelques mois après les dernières élections européennes, il apparaît fondamental de s’interroger sur l’impact que la dépression économique et les différentes mesures d’austérité ont pu avoir sur la confiance en l’Union européenne et sur l’espoir qu’ont ses ressortissants de voir celle-ci se construire davantage. S’il est notoire que la confiance en l’Europe de l’opinion publique des économies du Sud (Grèce, Chypre, Italie, Espagne et Portugal), les plus affectées par les décisions de Bruxelles, est en chute libre, qu’en est-il de celle des « bons élèves » de l’Union européenne ? Comment les ressortissants du pays qui joue et fait le jeu de l’Europe perçoivent-ils cette institution et qu’attendent-ils d’elle ?
partager