Les élections législatives allemandes se sont soldées par une large victoire de la CDU/CSU, le parti d’Angela Merkel ne ratant qu’à cinq sièges la majorité absolue. Avec 41,5% des voix et une progression de 7,7 points, les chrétiens démocrates renforcent leur statut de premier parti loin devant le SPD, qui améliore certes son score de 2009 (le plus mauvais de son histoire) mais de seulement 2,7 points pour atteindre 25,7%. Tandis que pour la première fois depuis quasiment cinquante ans, ces deux grandes formations progressent de concert, les trois autres partis présents au Bundestag reculent. La chute la plus violente est enregistrée par le FDP, le partenaire libéral de la CDU/CSU dans la coalition sortante, qui passe de 14,6% à seulement … 4,8% et se voit ainsi exclu du parlement (car n’ayant pas franchi le seuil des 5%). En recul de 3,3 points à 8,6%, die Linke, formée par des anciens communistes et des dissidents du SPD, devient (après l’élimination du FDP) la troisième force représentée au Bundestag, juste devant les écologistes de die Grünen (8,4%, -2,3 points). Enfin, autre enseignement du scrutin, le mouvement anti-Euro, Alternative für Deutschland (AfD) rate de peu sa qualification avec 4,7% des voix.
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