Moins de la moitié des Français envisagent de partir en vacances entre fin juillet et fin août et une large majorité d’entre eux resteront en France.
47% des Français affirment qu’ils partiront en vacances entre fin juillet et fin août, dont 44% en France et seulement 3% à l’étranger, plus de deux tiers déclarent qu’ils ne partiront pas et 16 % qu’ils ne se sont pas encore décidé.
Parmi les plus nombreux à déclarer qu’ils partiront, les moins de 35 ans (56% , +9 pts par rapport à la moyenne), les CSP+ (65% ; +18pts), les habitants de région parisienne (62% ; +15pts), les personnes qui ont des enfants dans leur foyer (54% ; +7pts), et notamment les familles les plus nombreuses (72% dans les foyers composés de 3 enfants ou plus). Le niveau de vie joue logiquement un rôle majeur, si les catégories aisées (+ de 2 500€ mensuel) sont 62% (+15pts) à déclarer qu’ils partiront, ce n’est le cas que de 37% des catégories les plus pauvres (37% ; -10 pts).
A l’opposé, certaines catégories de la population sont significativement sous-représentés parmi les futurs vacanciers, c’est le cas notamment des plus de 65 ans (34% ; – 13pts), des personnes habitants en communes rurales (37%; -10pts) ou encore des personnes vivant seules (36%; -11pts).
La crise sanitaire liée au coronavirus a un impact sur les choix de plus de la moitié des vacanciers
Plus de la moitié des estivants (53%) déclare que la crise sanitaire a eu un impact sur son choix de destination, 42% sur leur choix d’hébergement et un tiers sur la durée de leurs congés (33%).
Dans le détail, la crise sanitaire a eu au moins une incidence pour 61% des vacanciers Français et pour 1 vacancier sur 5 (21%) elle a eu une incidence sur l’ensemble des critères testés (choix de destination, choix d’hébergement et durée des congés).
La crise sanitaire a eu un impact sur le choix de destination de 65% des cadres et de 65% des vacanciers de la région parisienne (+12pts vs l’ensemble des vacanciers), potentiellement plus habitués aux séjours à l’étranger. Mais ceux dont le budget est moindre cette année sont également fortement touchés : 72% ont connu une incidence de la crise sur leur choix de destination (+19pts).
Le choix de l’hébergement est particulièrement affecté chez les catégories les moins aisées : ainsi seuls 35% (-7pts) des catégories aisées se disent touchées dans le choix de leur hébergement mais ce chiffre s’élève à 50% auprès des catégories les plus pauvres (+8pts). Encore une fois, ceux dont le budget vacances est moindre cette année ont également dû modifier leur choix d’hébergement (59%, +17pts).
De la même manière, le niveau de vie fait également varier l’impact de la crise sanitaire sur la durée des congés : 25% des catégories aisées ont du revoir la durée de leurs vacances en raison de la crise sanitaire contre 44% des catégories les plus pauvres. Ceux dont le budget vacance a été revu à la baisse sont également fortement touchés dans la durée de leurs congés (51%).
Près de 4 vacanciers Français sur 10 ont un budget pour leurs vacances inférieur à celui de 2019
Si la moitié des estivants déclare avoir un budget inchangé par rapport à l’année passée, 39% des vacanciers Français ont prévu un budget pour leurs vacances inférieur à celui de l’année passée. Enfin, seuls 11% ont un budget supérieur à l’année dernière.
Logiquement, ceux qui ont réduit leur budget sont surreprésentés dans les catégories les moins aisées (48%).
La location et l’hébergement chez des proches sont privilégiés par les Français pour leurs vacances d’été
En effet, 30% déclarent favoriser la location (appartement, maison ou chambre d’hôte) et 29% un hébergement chez des amis ou de la famille. Ils sont moins nombreux à citer le camping (16%) ou l’hôtel (12%). Enfin 5% choisiront le logement chez l’habitant et 8% un autre type d’hébergement.
Les familles nombreuses (3 enfants ou plus au foyer) privilégient davantage la location (49%, +19pts) et les personnes vivant seules sont plus nombreuses à favoriser l’hébergement chez des amis ou de la famille (38%, +11pts).