1. Les décisionnaires RH constatent une forte progression des problèmes de santé entre le second semestre 2022 et le premier semestre 2023
Pour chacun des troubles de santé, la proportion de décideurs estimant qu’ils constituent un motif important d’arrêt maladie progresse : fatigue, démotivation, RPS, TMS, maladies saisonnières, maladies graves…
Au-delà des arrêts maladie, les interviewés constatant également une progression sur un an des différents types de troubles de santé.
2. Mais ils déplorent en parallèle un ralentissement de l’engagement de leur entreprise en matière de santé
Le manque de moyens financiers constitue l’obstacle qui progresse le plus lorsque les décisionnaires RH cherchent à communiquer sur les enjeux de santé au travail (31%, +3 pts).
Bien que toujours reconnu par une majorité d’interviewés, l’impact des actions de prévention santé sur l’engagement et le bien-être des collaborateurs est moins souligné (69% contre 76% en 2022).
Une majorité de décisionnaires RH (51%) estime que leur entreprise agit de façon réactive plutôt que préventive en matière de santé, une proportion qui s’est inversée sur 1 an.
3. La nécessité d’agir rapidement fait consensus
Pour une nette majorité de décisionnaires, leur entreprise est légitime pour proposer aux collaborateurs différents accompagnements santé dont : l’accompagnement des femmes lors de leur grossesse (72%, +4 pts), un service de vaccination (70%, +4 pts), un dépistage des cancers (67%, +3 pts) ou encore des services de prévention à destination de leurs enfants (60%, + 8 pts).
Une part plus élevée d’interviewés (83%, +7 pts) estime que davantage d’actions de prévention seraient mises en place si leur entreprise disposait d’indicateurs de retour sur investissement.