Cette nouvelle vague du baromètre de l’élection présidentielle de 2017 Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio mesure le potentiel électoral des quatre principaux prétendants à la primaire du Parti Socialiste. Si Manuel Valls apparaît comme le candidat le plus rassembleur en vue du premier tour de l’élection présidentielle, ce succès relatif ne change rien à la situation pour le moins compliquée du PS qui, dans toutes les hypothèses testées, serait absent du second tour : aussi bien Manuel Valls (10,5% d’intentions de vote), Benoît Hamon (6%), Arnaud Montebourg (5,5%) et Vincent Peillon (2,5%) se retrouveraient loin derrière Marine Le Pen (26 à 26,5%) et François Fillon (24 à 25%). Le candidat socialiste serait également devancé par Emmanuel Macron (17 à 20%) et Jean-Luc Mélenchon (11,5 à 13%).
Dans le même temps, l’engouement autour de la candidature d’Emmanuel Macron se confirme et les intentions de vote en sa faveur s’enracinent autour des 19 à 20%, ce qui le rapproche du seuil de qualification pour le second tour. Ce succès tient notamment à la capacité du fondateur d’« En Marche ! » à capter l’électorat de François Hollande de 2012 : en effet, 30% de ceux-ci voteraient pour Emmanuel Macron, soit la même proportion que pour… Manuel Valls. Dans les autres hypothèses testées, les autres candidats à la primaire cèderaient même encore davantage d’électorat Hollande de 2012 à Emmanuel Macron (près de 40%).
Enfin, les scores mesurés en faveur de Marine Le Pen confortent sa récente entrée en campagne, alors que le recul de François Fillon (-3 à 3,5%) marque les difficultés de la période post-victoire à la primaire des Républicains. Avec des écarts aussi faibles, l’incertitude plane encore sur l’identité du candidat qui arrivera premier au soir du premier tour.
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