Quelques jours après le premier débat entre les différents candidats à l’investiture des Républicains à l’élection présidentielle de 2017, le sondage Ifop-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio s’est attaché à mesurer les intentions de vote en fonction des différentes configurations possibles.
Face à une gauche au sein de laquelle le leadership est très disputé, la droite et le centre se retrouvent dans une position favorable à quelques encablures du scrutin présidentiel.
Parmi les candidats à l’investiture des Républicains, Alain Juppé (35% dans la configuration où il est testé), Nicolas Sarkozy (23%), François Fillon (20%) et Bruno Le Maire (19%) seraient tous les quatre en position de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Ce n’est pas le cas de Nathalie Kosciusko-Morizet (15%), concurrencée par Jean-Luc Mélenchon et François Hollande et François Bayrou, et de Jean-François Copé (11%) lequel arriverait en cinquième position. Bénéficiant de l’absence de François Bayrou, Alain Juppé apparaît dans la meilleure position : avec 35% d’intentions de vote, il devancerait même Marine Le Pen au premier tour, contrairement à ses concurrents des Républicains qui n’obtiendraient « que » la deuxième position.
Le leadership à gauche est très disputé et aucune personnalité n’émerge réellement entre Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Emmanuel Macron et François Hollande, qui bénéficie pourtant de son statut de Président de la République. Quelle que soit la configuration, aucun des candidats proches d’une formation de gauche ne paraît en mesure de se qualifier pour le second tour. Dans cette optique, le Premier Ministre Manuel Valls n’apparaît pas aujourd’hui clairement comme une alternative à la candidature de François Hollande, ne recueillant que 13,5% d’intentions de vote (dans le cas où Alain Juppé serait son concurrent chez Les Républicains) contre 14% pour le Président de la République.
Au second tour, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy seraient en position de devenir Président de la République. Face à Marine Le Pen, le premier recueillerait 68% d’intentions de vote, tandis que le second en obtiendrait 58%. Dans l’hypothèse aujourd’hui peu probable où François Hollande se qualifierait pour le second tour, c’est cette fois-ci Marine Le Pen qui l’emporterait avec 51% des suffrages exprimés.
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