Le Service Civique : un dispositif qui demeure bien identifié
Premier enseignement de cette enquête, le Service Civique demeure bien identifié par ses parties-prenantes. En 2021, sa notoriété est supérieure ou égale à 90% avec respectivement 93% des jeunes, 94% des Français de plus de 26 ans et 90% des recruteurs qui en ont déjà entendu parler. La notoriété du Service Civique est stable depuis 2015 et 2016 auprès des jeunes et du grand public (date de la première édition du baromètre) mais accuse un léger tassement auprès des recruteurs, passant de 97% à 90% entre 2017 et 2021.
Interrogés par le biais d’une question ouverte sur les dispositifs d’engagement citoyen, le Service Civique est spontanément identifié par un Français sur deux (44% et 48% des 16-25 ans le mentionnent spontanément).
Le Service Civique est notamment connu par le biais du bouche-à-oreille dans l’entourage personnel, professionnel ou scolaire, via internet (site du Service Civique, réseaux sociaux…) et grâce aux médias traditionnels (télévision, radio, presse…). Soulignons toutefois que ce vecteur d’informations est en recul constant depuis 2015 : 47% des jeunes et 70% des Français de plus de 26 ans indiquaient ainsi en 2015 en avoir entendu parler par les médias et ils ne sont plus que 19% et 52% en 2021.
L’image du Service Civique s’améliore auprès des recruteurs
Le Service Civique peut capitaliser sur des jugements favorables avec respectivement 88% des jeunes, 91% des plus de 26 ans et 97% des recruteurs qui en ont une bonne image. Si le Service Civique ne suscite que très peu d’opinions négatives (seulement 1% des jeunes en ont une très mauvaise image), le dispositif bénéficie d’une image très positive que dans une partie congrue de la population (moins d’un sondé sur cinq en a une très bonne image, toutes cibles confondues).
L’image du Service Civique est globalement stable depuis 2015 pour les jeunes et le grand public (oscillant entre 85% et 92% pour les deux publics) mais s’est améliorée auprès des recruteurs passant de 87% à 97% entre 2017 et 2021 (soit une hausse significative de 10 points en quatre ans).
Dans le détail, le Service Civique demeure perçu aussi bien comme un dispositif permettant aux jeunes d’acquérir de l’expérience professionnelle (respectivement 33%, 36% et 44% pour les jeunes, le grand public et les recruteurs) et comme un moyen pour les jeunes d’être utile aux autres (24%, 18% et 13%) et de s’engager socialement (20% ; 25% ; 25%). En revanche, les parties-prenantes du dispositif sont moins nombreuses à le voir comme permettant aux jeunes de gagner de l’argent (9% ; 4% et 4%) ou un moyen de renforcer la cohésion nationale (7% ; 10% et 10%).
Si le Service Civique est donc vu en premier lieu comme permettant aux jeunes d’acquérir de l’expérience professionnelle, les résultats de l’enquête montrent que l’expérience d’un Service Civique constitue en effet un atout sur le CV pour ¾ des recruteurs (76%). Ces derniers sont en outre particulièrement nombreux à indiquer qu’il peut les inciter à recruter une personne qui a effectué un Service Civique (69% + 5 points par rapport à 2017).
La propension à souhaiter que son enfant réalise un Service Civique progresse
Signe d’une perception favorable au sein de l’opinion, le niveau de recommandation du Service Civique (émanant des plus de 26 ans qui connaissent le dispositif) est particulièrement élevé (84% dont 25% « oui, tout à fait »). Surtout, plus des ¾ des parents ayant un enfant âgé de 16 à 25 ans souhaiteraient qu’il réalise une mission. Il s’agit d’une proportion en progression de 5 points par rapport à l’étiage mesuré en 2019.
Un jeune sur deux estime que la période traversée lui a davantage donné envie de s’engager dans des actions de solidarité
Près d’un jeune sur cinq indique avoir réalisé une mission de bénévolat au cours des derniers mois, soit une proportion comparable à celle mesurée auprès des 26 ans et plus (19% et 18%). Mais il est notable de constater que plus d’un jeune sur deux indique que la période traversée lui a davantage donné envie de s’engager dans des actions de solidarité (53%).
Les causes suscitant le plus d’engouement chez les jeunes sont l’environnement (32% comme pour les plus de 26 ans), la santé (27%), le sport (25%), la solidarité (25%) ou encore la culture et les loisirs (24%).