Alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en juillet provoquent beaucoup d’appréhension dans la population, Ifop-Fiducial pour Sud Radio a interrogé les Français sur leur perception de l’organisation de l’évènement et des différents acteurs responsables lors des JO 2024 à Paris.
Un peu moins de la moitié des Français (48%, -7 points depuis février) font confiance à la France pour organiser des évènements internationaux comme les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Il est intéressant d’observer que les Franciliens font plus confiance (56%) quant à l’effectivité de l’organisation de ces évènements que les habitants de province (46%). Les sympathisants du Rassemblement National (33%, -7 points) ont le moins confiance, à l’opposé de ceux de Renaissance (76%, -8 points).
Parmi les personnalités responsables de l’organisation des JO 2024, Tony Estanguet reçoit le plus la confiance des Français (48%, -5 points depuis février), suivi de Gérald Darmanin (42%), puis d’Emmanuel Macron (41%, -3 points). Tous trois loin devant Valérie Pécresse (30%, +1 point), l’ancienne ministre de l’Éducation et actuelle ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques Amélie Oudéa-Castéra (29%, +2 points), ou Anne Hidalgo (26%, +1 point).
L’enjeu important de la sécurité lors de cet évènement a aussi fait débat, mais en l’état, la Préfecture de police de Paris (63%, -6 points depuis février) est l’acteur qui reçoit le plus la confiance des Français pour assurer la sécurité lors des JO 2024, suivie du ministère de l’Intérieur (57%, +3 points), du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (57%, -8 points), et la mairie de Paris (35%, -4 points).
Plus de la moitié des Français (49%, -4 points depuis février) ont l’intention de suivre la très attendue cérémonie d’ouverture des JO 2024, dont une très petite minorité sur place (3%, -1 point) ; c’est un peu moins que celles et ceux qui ont l’intention de suivre les épreuves (47%), à la télévision majoritairement (52%). Il est intéressant d’observer une dynamique de classe concernant l’attrait à cet évènement sportif, spécifiquement les épreuves, les catégories aisées (67%) ayant plus l’intention de le suivre en comparaison aux catégories pauvres (42%).