Le fait de se sentir proche d’un syndicat induit une plus forte propension à voter pour la gauche. Ainsi parmi les actifs se disant proches d’un syndicat, 34 % ont voté pour François Hollande (contre 22 % pour les actifs sans sympathie syndicale) et 17 % pour Jean-Luc Mélenchon (contre 9 %). Le vote pour Marine Le Pen a été plus important parmi les salariés sans proximité syndicale (25 %) mais il atteint néanmoins 20 % parmi ceux qui se déclarent proches d’un syndicat, catégorie où Nicolas est très largement devancé (13 %). Dans le détail, les votes des sympathisants de la CGT sont allés à 40 % pour François Hollande et 28 % pour Jean-Luc Mélenchon. Le candidat socialiste arrive également très largement parmi les proches de la CFDT (42 % contre 9 % à Jean-Luc Mélenchon), l’écart étant plus serré à FO : 31 % contre 16 %. C’est auprès des sympathisants de cette confédération que Marine Le Pen obtient quant à elle ses meilleurs scores : 31 % contre 16 % parmi les proches de la CGT et de la CFDT.
Rappel méthodologique : Echantillon de 6 210 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales, au sein duquel ont été isolées les réponses de 3 610 personnes en activité (salariés ou chômeurs ayant déjà travaillé), dont 1 342 individus se déclarant proches d’une organisation syndicale.
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