Aujourd’hui, en France, les patients qui s’auto-administrent leurs traitements via des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) piquants, coupants et tranchants (PCT) type aiguilles, cathéters, seringues… sont au nombre de 1,4 million. Parmi les 18 pathologies concernées par les DASRI, le diabète génère la majorité du gisement de déchets à éliminer, des déchets qui nécessitent un traitement spécifique et une attention particulière. DASTRI, l’éco-organisme en charge de la collecte et de l’élimination des Déchets a mandaté l’Ifop pour réaliser un premier état des lieux auprès de ces personnes en auto-traitement pour connaitre leurs habitudes face à ces déchets et auprès des pharmaciens, acteurs incontournables dans le circuit de gestion de ces déchets. L’analyse des résultats nous révèle que les patients en auto-traitement générant des DASRI font preuve d’une gestion plutôt vertueuse de leurs déchets perforants : 58% les stockant et 24% les ramenant à leur pharmacien. Pour autant, on notera toutefois que 15% d’entre eux les jettent dans leur poubelle dédiée aux ordures ménagères, ce qui dans une logique d’extrapolation, révèle tout l’enjeu de cette problématique.
Retrouvez ces résultats sur le site de DASTRI (http://www.dastri.fr/prehome/)
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