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Le tableau de bord politique – Janvier 2015

En temps normal, le discours politique est d’une monotonie inaudible ; c’est dans les conjonctures chaudes que se produisent ce que les politologues appellent « les actes lourds » qui frappent les esprits et restent dans les mémoires. C’est bien évidemment ce que nous venons de vivre avec les attentats terroristes, dont plus de neuf Français sur dix ont parlé et même 97% des 18-24 ans et 99% des professions libérales et cadres supérieurs (un peu moins mais à peine dans les communes rurales, 89%). Les « marches républicaines » ont suscité presque autant de conversations, 90%, et jusqu’à 98% chez les artisans et commerçants. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que les deux têtes de l’exécutif, dont la gestion de la crise a été unanimement saluée, en tirent les bénéfices, +21 pour François Hollande qui était le mois dernier stabilisé au plus bas, +17 pour Manuels Valls ; le gain d’approbation est naturellement d’autant plus fort que la question porte sur le présent et sur leurs actions, presque exclusivement consacrées à la lutte contre le terrorisme et au rassemblement national (et non à la confiance pour l’avenir par exemple). Pour François Hollande, dont c’est le meilleur chiffre depuis février 2013, la baisse des critiques est particulièrement nette chez ceux qui « n’approuvaient pas du tout son action » (de 52% en décembre à 31% ce mois-ci). Le redressement est particulièrement fort chez les sympathisants socialistes (+30) mais net aussi chez ceux de l’UMP (+16), moins sensible au PC-Parti de Gauche (+9) et chez les Verts (+6). Mais la séquence ne change pas vraiment les perspectives de 2017 puisque malgré la hausse de 9 points, 23% seulement disent souhaiter toujours la réélection de François Hollande. Pour Manuel Valls à l’inverse, la progression de 17 points lui fait non seulement retrouver une cote majoritaire mais se situe même à son plus haut niveau depuis son arrivée à Matignon ; sa cote de 61% atteint même 65% chez les femmes et 89% chez les sympathisants socialiste ; il devient une personnalité qui « doit jouer un rôle important à l’avenir » pour 71% et même 94% chez les sympathisants socialistes (69% et 67% à l’UMP et au FN). Inversement, l’opposition par définition moins présente dans l’action, ne tire guère de profit de cette situation, 36% seulement (+1) estimant qu’elle ferait mieux que le gouvernement si elle était au pouvoir.

Le tableau de bord politique – Décembre 2014

La vague de décembre du tableau de bord politique Ifop – Paris Match se révèle toujours aussi peu positive pour la majorité et traduit une dégradation pour l’opposition. L’approbation de l’action de François Hollande est toujours largement minoritaire (19%, stable), lestée par une politique contre la dette et les déficits publics peu convaincante (17%). Avec 44% d’approbation de son action (+1), le Premier ministre est lui aussi minoritaire, mais le décalage par rapport au Président de la République est toujours aussi important. 56% des personnes interrogées jugent en outre qu’il doit jouer un rôle important à l’avenir. Malgré le succès de Nicolas Sarkozy dans sa course à la présidence de l’UMP, l’opposition patine, à son niveau le plus bas depuis le début du mandat de François Hollande. 35% des interviewés considèrent que l’opposition ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, soit une baisse de 4 points par rapport au mois dernier. Les conversations des Français ont enfin été dominées par les intempéries et les inondations dans le sud de la France (84% de citations), devant l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP (61%).

Le tableau de bord politique- Novembre 2014

Marquée par la baisse de la cote d’approbation de l’action de Manuel Valls, la vague de novembre du tableau de bord politique Ifop-Paris Match livre les enseignements suivants :      

– Les Français désapprouvent toujours majoritairement l’action du Président de la République. 19% des personnes interrogées semblent en accord avec la politique conduite par François Hollande, soit un résultat similaire au mois dernier (stable). En dehors de son propre camp (56% d’approbation parmi les sympathisants du Parti Socialiste, stable), l’approbation de l’action présidentielle se révèle minoritaire dans toutes les autres catégories de la population, y compris parmi les soutiens des mouvements proches de la majorité gouvernementale (21% auprès des sympathisants du Front de Gauche, -8 ; 26% auprès des sympathisants d’Europe Ecologie Les Verts, +2). L’absence de résultats économiques, constat toujours établi par une large majorité de Français (83%), semble en grande partie expliquer cette impopularité.       

– La remontée de Manuel Valls le mois dernier n’aura été qu’éphémère. La cote d’approbation de son action enregistre une baisse de 4 points et s’établit à 43%. S’il demeure à un niveau nettement au-dessus du Président de la République, le Premier ministre ne semble pas parvenir à enrayer la tendance à la régression observée depuis sa prise de fonction. Dans une séquence où il s’est voulu offensif sur le plan médiatique, se fait jour une dégradation de l’appréciation de son action auprès des sympathisants de gauche (50% d’approbation, -7 par rapport au mois dernier) et du Parti Socialiste (69%, -9) entraînant un mouvement de recentrage de sa popularité (59% auprès des sympathisants du MoDem, +10). Manuel Valls subit des reflux s’agissant des représentations qui lui sont associées par les Français. Seule une minorité d’entre eux considère notamment qu’il leur dit la vérité (43%, -2) et qu’il est proche de leurs préoccupations (42%, -4).      

– L’opposition retrouve très progressivement des couleurs, mais sa crédibilité demeure toujours minoritaire. 39% des Français jugent qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, soit une proportion en hausse d’un point par rapport au mois précédent, tandis que 61% ne croient pas en ses capacités à faire mieux. Les sympathisants de l’UMP et du Front National se veulent cependant plus affirmatifs et convaincus : respectivement 69% (-2) et 54% (+7) d’entre eux déclarent que l’opposition mettrait en place une alternative plus efficace à l’action gouvernementale.       

– Les conversations des Français ont été principalement marquées par trois faits divers, à savoir le décès du PDG de TOTAL Christophe de Margerie (65% de citations), les agressions orchestrées par des individus armés et déguisés en clown (65%) et le décès de Rémi Fraisse, manifestant de 21 ans, lors d’affrontements autour du barrage de Sivens (65%). Les événements et débats internes aux partis politiques ont nettement moins été matière à discussions. C’est notamment le cas des dissensions au sein du Parti Socialiste concernant la politique conduite par le gouvernement (33%), de l’élection interne du Président de l’UMP opposant Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nicolas Sarkozy (20%) ou du débat autour du changement de nom du Parti Socialiste, de l’UMP et du Front National (14%), y compris auprès des sympathisants de ces formations politiques.

Le tableau de bord politique – Octobre 2014

Marquée par la remontée de Manuel Valls qui avait enregistré une baisse spectaculaire le mois dernier, la vague d’octobre du tableau de bord politique Ifop-Paris Match livre les enseignements suivants.  

La cote d’approbation de l’action de François Hollande se stabilise à un niveau peu élevé. 19% des Français déclarent approuver la politique du Président de la République, soit le deuxième résultat le plus faible enregistré depuis le début de son quinquennat. Pour autant, le chef de l’Etat progresse auprès des sympathisants socialistes – une majorité d’entre eux soutient son action (56%, +3) – et des autres formations de gauche (29% auprès des sympathisants du Front de Gauche, +6 ; 24% auprès des sympathisants d’Europe Ecologie Les Verts, +10). Alors que le pays vient de se joindre à l’intervention militaire internationale en Irak, l’action du Président de la République sur la scène internationale semble lui être portée à crédit. 51% des personnes interrogées jugent qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger, soit une hausse de 4 points par rapport au mois dernier. 

Victime d’une baisse significative de 10 points entre juillet et septembre, Manuel Valls remonte la pente. La cote d’approbation de l’action du Premier ministre enregistre une hausse de 4 points pour atteindre 47% d’opinions positives. Contrairement au mois dernier, se fait jour une polarisation des jugements à l’égard de l’ancien Ministre de l’Intérieur. 57% des personnes ayant une sensibilité de gauche approuvent son action (+14), contre 40% des sympathisants de droite (-4). La proportion de personnes en accord avec l’action de Manuel Valls atteint même 78% auprès des sympathisants du Parti Socialiste (+15). Le Premier Ministre bénéficie ainsi du fait qu’une majorité de Français considèrent qu’il est un homme de dialogue (56%, +4) et qu’il dirige bien l’action de son gouvernement (54%, +3). Toutefois, sa capacité à sortir le pays de la crise convainc une minorité toujours plus restreinte (31%, -4). 

Sans doute une conséquence du retour de Nicolas Sarkozy, les jugements à l’égard de l’opposition sont moins sévères. 38% des Français considèrent qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, soit une hausse de deux points par rapport à la vague précédente. Cependant, les effets du retour de l’ancien Président de la République semblent être doubles. Il semble avoir un effet mobilisateur auprès des sympathisants de l’UMP, auprès desquels la crédibilité de l’opposition est en hausse de 5 points (71%), mais paraissent produire un effet inverse auprès des autres formations de droite. Ainsi, 38% des sympathisants de l’UDI et 47% des sympathisants du Front National croient en les capacités de l’opposition à faire mieux que le gouvernement, soit des résultats en baisse respective de 3 et 4 points. 

Les Français ont été particulièrement marqués par l’actualité internationale au cours de la semaine, et notamment pour l’assassinat de l’otage français Hervé Gourdel en Algérie (84% de citations). L’intervention militaire internationale en Irak et en Syrie a également animé les conversations de 59% des personnes interrogées, tandis que l’épidémie d’Ebola en Afrique semble semer le doute dans quelques têtes (57% de citations, +6). En ce qui concerne l’actualité nationale, l’annonce de retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique a été très marquante. 69% des interviewés ont abordé le sujet au cours de la semaine, soit autant que pour le sujet des augmentations des prix du gaz, du timbre, du gazole ou de la redevance prévues dans le projet de loi de finances de 2015 (68%).

Le tableau de bord politique Paris Match – Ifop, Septembre 2014

Marquée par la baisse de l’approbation de l’action du couple exécutif, la vague de septembre du tableau de bord Ifop-Paris Match livre les enseignements suivants : 

– La hausse enregistrée par François Hollande en juillet n’aura été qu’un répit. Les actualités de juillet et août semblent lui avoir été défavorables, entre publications laissant présager de mauvaises perspectives économiques (croissance, emploi), rupture avec certains ministres et nomination d’un nouveau gouvernement. La cote d’approbation de l’action du Président de la République subit en effet un reflux de 4 points par rapport au mois dernier et s’établit à 19% de jugements positifs pour 80% de jugements négatifs. Outre ce résultat, la proportion de personnes n’approuvant « pas du tout » son action progresse de 6 points et atteint 53%, soit plus de la moitié de la population française. La cote d’approbation de François Hollande reste certes majoritaire dans son camp (59% auprès des sympathisants du Parti Socialiste, +1), mais ses politiques contre la dette et les déficits publics (43%, -9) et économique (46%, -1) n’y sont appréciées que par une minorité. 

– 43% des Français déclarent parallèlement approuver la politique de Manuel Valls, soit un reflux de 10 points par rapport à juillet. La baisse enregistrée par le Premier ministre sur cet aspect semble traduire un alignement de la cote de popularité sur celle du Président de la République plutôt qu’être la conséquence de la crise ayant entraîné la constitution d’un nouveau gouvernement. Majoritaire auprès des soutiens du Parti Socialiste (63%), mais en baisse de 17 points, la cote du Premier ministre est particulièrement faible chez les sympathisants des mouvements historiquement proches de sa propre formation. 37% des partisans d’Europe Ecologie Les Verts (-20) et 25% des partisans du Front de Gauche (-14) déclarent approuver son action contre 45% des proches de l’UMP (-9) et 41% de ceux du Front National (+4). Il apparaît que Manuel Valls vacille cependant sur ce qui constituait ses atouts précédemment. Une courte majorité de personnes interrogées juge en effet qu’il est un homme de dialogue (52%, -9) et qu’il dirige bien l’action de son gouvernement (51%, -11), soit des résultats qui pourraient être liés à l’éviction d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon du gouvernement.

– La crédibilité de l’opposition est dans ce contexte toujours mise à mal. 36% des Français jugent qu’elle serait en capacité de faire mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir, dont 9% en sont certains. Si les sympathisants de l’UMP accordent en majorité leur confiance à l’opposition (66%, +1), ils ne sont en revanche plus qu’un sur deux parmi les partisans du Front National (51%, -11), en baisse de 11 points par rapport à la vague précédente. Les proches de l’UDI ne sont quant à eux pas majoritairement convaincus (41%, -1).

– En période de fin de vacances scolaires, les conversations des Français ont été dominées cette semaine par la météo pluvieuse du mois d’août (80% de citations). Viennent ensuite les évènements liés au pouvoir exécutif, à savoir la nomination du nouveau gouvernement de Manuel Valls (66%) et les départs d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon (58%). Les affaires internes aux partis ont en revanche été moins présentes. Seules 22% des personnes interrogées ont évoqué l’annonce de la candidature d’Alain Juppé aux primaires de l’UMP et 15% ont abordé l’université d’été du Parti Socialiste dans une de leurs conversations avec leurs proches, chez eux ou au travail.

Le tableau de bord politique – Juillet 2014

La vague de juillet du tableau de bord Ifop-Paris Match, marquée par l’atténuation des jugements à l’égard de l’action de François Hollande, livre les enseignements suivants :      

– 23% des Français déclarent approuver l’action de François Hollande comme Président de la République. Après avoir atteint son plus bas niveau depuis le début de sa mandature, et bien que restant largement minoritaire, la cote d’approbation de la politique du Président de la République remonte de 5 points par rapport au mois dernier. Le chef de l’Etat bénéficie de soutiens accrus en provenance de la majorité parlementaire et des sensibilités qui lui sont le plus proches (+11 points parmi les sympathisants du Parti Socialiste à 58%, +17 points parmi les proches d’Europe Ecologie Les Verts à 39% et +13 points parmi ceux du MoDem à 22%). François Hollande semble également recueillir les effets positifs de son action internationale. 51% des personnes interrogées jugent qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger, soit un résultat en hausse de 10 points par rapport à juin.      

– La cote d’approbation de l’action de Manuel Valls comme Premier Ministre se maintient à son niveau du mois dernier et demeure toujours majoritaire (53%, +1). Particulièrement appréciée parmi les sympathisants du Parti Socialiste (80%, +8) – et ceux du MoDem (73%, +14) par ailleurs – la politique du Premier Ministre peine cependant de plus en plus à convaincre les autres formations de gauche (39% auprès des proches du Front de Gauche, -15 ; 57% auprès de ceux d’Europe Ecologie Les Verts, -5). La manière avec laquelle il dirige le Gouvernement (62%, stable) et sa capacité à être un homme de dialogue (61%, +2) sont à mettre à son crédit. En revanche, les doutes quant à sa capacité à sortir le pays de la crise sont bien réels. Seules 40% des personnes interrogées considèrent que le chef du gouvernement en détient les clés (-2).       

– La crédibilité de l’opposition est toujours mise à mal en dépit des difficultés à convaincre éprouvées par l’exécutif. 37% des Français jugent qu’elle ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir. Alors que l’actualité est marquée par les nombreuses révélations dans le cadre de l’affaire Bygmalion, l’indice de crédibilité de l’opposition progresse cependant d’un point par rapport à juin après trois mois de stagnation. Les sympathisants de l’UMP (65%, +7) et du Front National (62%, +4) sont les plus enclins à croire en les capacités d’une alternative au gouvernement actuel. A contrario, les sympathisants de l’UDI ne sont toujours pas majoritairement convaincus malgré une progression sensible (42%, +10).      

– Les conversations des Français ont été dominées par la Coupe du Monde de football au Brésil et le parcours de l’équipe nationale (76% de citations). Les actualités politiques, et notamment les chantiers ouverts par le gouvernement, ont visiblement été moins évoqués, à commencer par le rachat partiel d’Alstom par General Electric et l’entrée au capital de l’Etat (36%) ou les mesures annoncées par Manuel Valls pour favoriser l’accès au logement (27%). Les révélations de l’affaire Bygmalion touchant l’UMP ont toutefois été davantage abordées par les personnes interrogées (42%).

Le tableau de bord politique- Juin 2014

La vague de juin du tableau de bord Ifop-Paris Match, marquée par le déséquilibre entre les appréciations des actions de François Hollande et de Manuel Valls, livre les enseignements suivants :

– Quelques jours après les élections européennes, la cote d’approbation de l’action de François Hollande s’établit à son niveau le plus bas depuis le début du quinquennat. 18% des Français déclarent aujourd’hui soutenir l’action du Président de la République, soit un résultat en baisse de trois points par rapport au mois dernier. La proportion de personnes n’approuvant « pas du tout » la politique du chef de l’Etat atteint quant à elle plus de la moitié de la population (53%, +3). Le Président de la République s’éloigne en outre de ses derniers soutiens. Désormais, une minorité des sympathisants du Parti Socialiste se déclare en accord avec son action (47%, -8), alors qu’ils constituaient précédemment le seul segment dans lequel François Hollande était majoritaire.

– En dépit de l’impopularité majoritaire et croissante du Président de la République, l’action de Manuel Valls suscite toujours une majorité de jugements positifs : 52% des personnes interrogées déclarent approuver sa politique, soit un résultat stable par rapport au mois dernier. Le Premier ministre convainc une importante proportion de sympathisants du Parti Socialiste (72%, stable), mais s’adjoint également une majorité de soutiens parmi les sympathisants d’Europe Ecologie-Les Verts (62%, +13), du MoDem (59%, -5) et de l’UDI (67%, -4). Manuel Valls est notamment salué pour son aptitude à bien diriger l’action de son gouvernement (62%, -5) et à être un homme de dialogue (59%, -1). Pour autant, il n’est toujours pas jugé en capacité de sortir le pays de la crise (42%, -3).

– Le crédit accordé à l’opposition dans ce contexte est toujours minoritaire et se maintient à son niveau le plus bas, conséquence probable de l’affaire Bygmalion et de la démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP. Seules 36% des personnes interrogées considèrent que l’opposition ferait mieux que le gouvernement actuel si elle était au pouvoir. Les sympathisants de l’UMP figurent logiquement parmi ceux ayant davantage foi en les capacités de l’opposition (58%, -10), mais cette confiance s’est nettement érodée par rapport au moins dernier. Les jeunes de moins de 25 ans (46%, +3) et les partisans du Front National sont plus partagés (49%, -4).

– Une semaine après le scrutin, les résultats des élections européennes apparaissent comme le sujet qui a le plus animé les conversations des Français cette semaine. Malgré le fort taux d’abstention enregistré, 79% des personnes interrogées ont évoqué ce sujet avec leurs proches, chez eux ou au travail. La proposition de Manuel Valls de baisser des impôts pour les ménages à faible revenu (60% de citations auprès de l’ensemble et auprès des catégories socioprofessionnelles les plus modestes) et la démission de Jean-François Copé (59% auprès de l’ensemble et auprès des sympathisants de l’UMP) ont également fait parler, mais pas particulièrement au sein des populations les plus concernées.

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