Ifop pour Valeurs actuelles a mené un sondage sur la place de Bruno Retailleau au sein de la droite française.
Bruno Retailleau est considéré comme le leader de la droite française par 16% des Français, devant Laurent Wauquiez (12%) et Gérard Larcher (5%). Néanmoins, une majorité (57%) ne reconnaît aucune de ces personnalités comme représentant de la droite française actuellement. Il faut noter que, si Bruno Retailleau est particulièrement identifié comme leader de la droite auprès des proches de Renaissance (30%), les proches du parti Les Républicains sont plus divisés : 26% considèrent que le leader de la droite est Bruno Retailleau, et 27% plutôt Laurent Wauquiez.
Parmi les traits d’image qui caractérisent le ministre de l’Intérieur, 41% des Français considèrent qu’il est « suffisamment sévère » et 40% d’entre eux le trouvent « compétent ». Il est également perçu comme « proche des préoccupations des Français » et « inspirant confiance » par 37% des sondés, des scores légèrement supérieurs à ceux de Gérald Darmanin lorsqu’il occupait ce poste, en octobre 2023 (respectivement 36% et 34%).
Un mois après la formation du nouveau gouvernement, une courte majorité de Français est satisfaite de son action en tant que ministre de l’Intérieur (52%). Ce score reste toutefois en deçà des niveaux atteints par ses prédécesseurs Manuel Valls en août 2013 (61%), et Nicolas Sarkozy en décembre 2003 (73%).
Concernant son positionnement sur l’échiquier politique, 46% des Français le situent plutôt à droite, tandis que 9% le placent à l’extrême droite.
Enfin, dans la perspective d’une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, un quart des Français (25%) se disent prêt à voter pour Bruno Retailleau, un score qui atteint 35% auprès des proches de Renaissance et 53% auprès des partisans des Républicains. Il mobiliserait ainsi plus de Français qu’une candidature menée par Laurent Wauquiez, pour qui 16% des Français se disent prêts à voter. Si ce dernier mobilise également une majorité des proches des Républicains (55%), il ne parvient pas à mobiliser les proches de Renaissance (8%) comme le fait Bruno Retailleau.