Un double dispositif d’étude a été réalisé auprès du grand public et auprès d’un échantillon d’anciens scouts, issus de trois mouvements de scoutisme différents. 

Toute catégorie socio-professionnelle confondue, l’étude révèle que le scoutisme a un impact positif et significatif sur la société.

A travers les grands enjeux sociétaux du moment (engagement civique et bénévole, solidarité, bien-être, exposition au chômage), l’étude met en lumière plusieurs enseignements-clés :

1. Les anciens scouts font preuve d’un niveau d’implication civique et associatif bien supérieur à celui du grand public

2. Les anciens scouts semblent globalement plus épanouis que le grand public, et bénéficient d’une vie sociale intense

3. L’expérience du scoutisme est très largement évoquée de façon positive par les anciens scouts et imprègne ainsi fortement leurs valeurs et leur rapport à la foi

Chiffres-clés de l’étude

• 87%: Il s’agit de la proportion d’anciens scouts engagés ou participant aux activités d’au moins une structure associative. Ces derniers témoignent d’un engagement associatif bien plus prononcé que la moyenne nationale, qui est de 33%.

• 901€: C’est le montant annuel moyen des dons déclaré par les anciens scouts au profit d’associations ou de personnes dans le besoin. Ce chiffre est plus de trois fois supérieur au montant moyen des dons à l’échelle du grand public, s’élevant à 266,8€. A catégorie socioprofessionnelle égale, l’écart des dons réalisés entre les deux échantillons demeure significatif.

• 33%: C’est la proportion d’anciens scouts évaluant leur niveau de bien-être personnel comme « très bien ». A la même question, seul un Français sur dix (10%) fait preuve d’autant d’enthousiasme.

• 52%: C’est la proportion d’anciens scouts n’ayant jamais connu de période de chômage au cours de sa vie. C’est vingt points de plus que parmi les répondants de l’échantillon grand public (32%).

• 99%: Il s’agit de la proportion d’anciens scouts déclarant avoir gardé un bon souvenir de leur expérience au sein d’un mouvement scout. Parmi eux, 80% en ont même gardé un « très bon souvenir ».

• 97%: Les anciens scouts désormais parents témoignent quasi unanimement de leur intention d’inscrire leurs enfants dans un mouvement scout (64%) ou l’ont déjà fait (33%).

Jérôme Fourquet, Direction du Pôle Opinion et Stratégies d’entreprise :

« Les bénéfices sociétaux du scoutisme s’observent à la fois pour la collectivité dans la participation électorale, l’engagement citoyen, la philanthropie mais également sur la propension à contribuer à forger des individus ou citoyens équilibrés et bien dans leur peau, qui s’en sortent psychologiquement mieux que le reste de la population. C’est un point positif pour la société que de pouvoir compter sur des citoyens bien dans leur tête. »