Avec presque 15 millions de chats et 8 millions de chiens, la France compte de très nombreux animaux de compagnie. Alors que plus d’un foyer sur deux possède un animal, l’intérêt pour la santé de nos amis à quatre pattes est primordial. A l’occasion de la Journée mondiale vétérinaire, célébrée le 27 avril, l’Ifop a mené pour le laboratoire Boehringer Ingelheim, leader de la santé animale, une enquête inédite portant sur le regard des Français sur la profession vétérinaire. Il en ressort que les vétérinaires bénéficient toujours d’un très fort capital-sympathie parmi la population, bien que des freins à la médicalisation des animaux demeurent.
CHIFFRES CLEFS
- L’image des vétérinaires est très positive : 92% en moyenne des propriétaires d’animaux de compagnie déclarent avoir une image positive à très positive des vétérinaires (et jusqu’à 96% parmi ceux ayant consulté il y a moins d’un an). Si la qualité des soins est jugée particulièrement satisfaisante (96%), la satisfaction concernant le niveau d’information sur les coûts liés à la consultation et aux traitements est un peu en-deçà (81%).
- Des obstacles demeurent, freinant la médicalisation des animaux : Près de la moitié des propriétaires ont déjà dû renoncer à consulter un vétérinaire à cause du coût élevé de la prise en charge (48%, dont 69% dans la catégorie des propriétaires les moins aisés). La difficulté à obtenir un rendez-vous rapide est aussi signalée par un propriétaire sur cinq (20%), ainsi que l’éloignement géographique (18%). En tout, un propriétaire sur deux (51%) a déjà dû renoncer à consulter un vétérinaire pour au moins une de ces raisons.
- Les Français connaissent encore mal les réalités de la profession, particulièrement certaines difficultés liées à l’exercice vétérinaire, telle que la difficile conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle (seulement 31% des répondants en ont conscience, dont 53% chez les 18-24 ans), l’implication dans la médecine vétérinaire solidaire (27% seulement disent en avoir déjà entendu parler) ou même les efforts réalisés par les cliniques afin de réduire leur empreinte environnementale (19%).
- Près de neufs propriétaires d’animaux de compagnie sur dix n’ont pas d’assurance santé animale (87%). Les raisons pour ne pas souscrire à ce type d’assurance sont en premier lieu le coût (70%, dont 52% des propriétaires les plus aisés), puis les conditions de couverture (21%) ou l’absence d’offre adaptée à ses besoins (18%).
- S’agissant des médicaments vétérinaires, les Français semblent plébisciter, comme dans d’autres secteurs, les produits fabriqués en France ou en Europe (52% accordent de l’importance à l’origine de fabrication des médicaments) et ils sont par ailleurs soucieux de l’empreinte environnementale des produits qu’ils achètent (48%).