Etude Ifop pour Hostinger Alors que les lumières de Noël commencent à briller, les traditionnels cadeaux sont-ils le reflet des passions ou source de frustration et d’ennui ? Alors que beaucoup de Français se réjouissent à l’idée de recevoir des cadeaux de la part de leurs proches, d’autres en sont d’avance lassés. Si la plupart des Français ont des passions, offrir un cadeau à un(e) passionné(e) relève de la prise de risque. Recevoir un énième cadeau en lien avec une des passions que nous attribuent nos proches, parfois à tort, devient pour certains d’entre nous un « running gag » décourageant. A l’approche des fêtes, l’Ifop et Hostinger ont ainsi décidé d’interroger les Français sur leurs passions à l’heure des cadeaux de Noël. Allant jusqu’à observer que les passions prennent parfois une telle place dans la vie de couple qu’elles deviennent source de conflits voire mènent jusqu’à la rupture.
https://www.hostinger.fr/blog/etudeifop-les-francais-et-les-passions
LES CHIFFRES-CLÉS DE L’ENQUÊTE A. QUAND LES PASSIONS RENCONTRENT LA MAGIE DE NOËL
1- Près des trois quarts des Français déclarant avoir une passion reçoivent régulièrement des cadeaux en lien avec celle-ci à Noël (72%, dont 6% systématiquement). Les Français les plus diplômés sont les plus nombreux à recevoir des cadeaux en lien avec leur passion réelle ou supposée (74% des titulaires d’un 2e cycle de l’enseignement supérieur).
2- Près d’un(e) Français(e) sur deux (46%) a déjà ressenti(e) de la lassitude en recevant un cadeau en lien avec une passion qu’on lui attribuait, qu’elle soit réelle ou supposée. Très logiquement, la lassitude est bien plus élevée chez les individus qui disent ne pas avoir de passion (59%) que chez ceux qui ont une passion (43%), signe qu’on doit leur attribuer sans doute de fausses passions.
3- Parmi les cadeaux de Noël les plus redoutés figurent les appareils d’électroménager, particulièrement redoutés par les femmes (22%), alors que pour les hommes ce sont les vêtements (16%). Ce phénomène genré se confirme sur la plupart des cadeaux correspondant aux stéréotypes de genre
B. DE LA PASSION A LA PROFESSION : QUAND LES REVES DEVIENNENT REALITE
4- La moitié de la France trouve la vie plutôt monotone ou ennuyeuse (53%) et ce encore plus qu’en 1969 (47%) malgré l’avènement du numérique et de la société du divertissement. Il est intéressant d’observer que les catégories socio-professionnelles ayant les niveaux de vie les plus bas sont aussi les plus nombreuses à trouver la vie plutôt monotone ou ennuyeuse (59% pour les ouvriers contre 42% pour les cadres) à l’exception des artisans ou commerçants (32%) qui trouvent sans doute de la satisfaction dans l’exercice de leur métier.
Une passion pas à la portée de toutes les bourses5- Autre indice d’une certaine monotonie ambiante, près de deux tiers des Français ont une passion en 2023 (69%), soit une proportion en retrait par rapport à 1998 (73%). Il semble plus aisé pour les personnes ayant un revenu mensuel élevé d’avoir une passion que pour les personnes ayant un revenu inférieur ; 80% des Français aisés ont une passion contre 58% pour les catégories pauvres
6- Si 35% des Français vivent actuellement de leur passion en 2023, il apparaît plus facile pour les individus vivant dans l’agglomération parisienne d’exercer leur passion (41%) qu’en province (30% dans les communes rurales), les opportunités pour vivre de sa passion étant vraisemblablement plus nombreuses dans les villes où la démographie est dense.
7- Les jeunes générations développent des manières plus collectives et connectées de vivre leur passion. Une majorité de « passionnées » de 18-24 ans (63%) s’entourent de personnes ayant la même passion qu’eux (contre 46% en moyenne pour l’ensemble des Français). Un jeune sur deux (50%) partage sa passion sur les réseaux sociaux (contre 27% des Français en moyenne) et plus d’un quart (27%) ont même lancé la vente de produits ou services liés à leur passion via un site web (c’est le cas de 7% de l’ensemble des Français)
C. LES PASSIONS, SOURCE DE CONFLITS ?
8- Ne pas avoir de passion est surtout mal vécu par les plus diplômés, peut-être davantage confrontés en société aux récits d’expériences sophistiquées de leurs pairs, l’envie envers ceux qui ont une passion (25%) est particulièrement élevée chez les détenteurs d’un diplôme supérieur de 2e/3e cycle (42%)
9- Plus de deux Français en couple sur cinq (43%) se sont déjà disputés en raison de leur passion, une problématique surtout masculine et souvent liée à leur caractère chronophage (33%), mais aussi par cause des sommes d’argent dépensés dans la poursuite de sa passion (25%) et de la place prise dans son logement (23%).
10- Parfois même, les disputes liées aux passions sont telles qu’elles mènent à la rupture (7%), à cause du temps pris par ses passions (4%), de l’argent dépensé pour sa passion (4%) et du trop de place occupée dans le logement (4%)
Pour citer cette étude, il faut à minima utiliser la formulation suivante : « Étude Ifop pour Hostinger réalisée par questionnaire auto-administré en ligne 28 au 29 novembre 2023 auprès d’un échantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. »
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CONTACTS : Gautier Jardon – gautier.jardon@ifop.com – 0172349434 Baptiste Dupont – baptiste.dupont@ifop.com – 0172349434
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