A mesure que l’échéance électorale du premier tour se rapproche, la crise en Ukraine donne une tournure inédite à la campagne, bousculant les rapports de forces et les enjeux de cette dernière. Une étude IFOP pour le Journal du dimanche tente d’appréhender l’impact de ce phénomène sur le scrutin.
Malgré son refus de débattre avant le premier tour et la publication tardive de son programme, le président sortant Emmanuel Macron reste en tête des intentions de vote (29,5%), creusant toujours de manière plus significative son avance par rapport à ses deux principaux compétiteurs Marine Le Pen (18,5%) et Jean-Luc Mélenchon (13%).
Il demeure également favori dans la configuration la plus probable pour le second tour, l’opposant à la candidate RN (58% contre 42%), qui lui offrirait un second mandat.
Dans le contexte de la crise ukrainienne, près de 2 Français sur 5 (36%) déclarent que la guerre en Ukraine aurait un impact sur leur vote, soit une baisse de 4 points depuis le début du mois, et ce principalement pour les électeurs ayant l’intention de voter Emmanuel Macron au premier tour (50%).