- Les surdités et les acouphènes figurent au 5e rang des inquiétudes de santé des Français. Seul 1 Français sur 2 déclare être bien informé. Ce qui positionne les surdités et troubles de l’audition au dernier rang du niveau d’information santé.
Les moins de 35 ans sont plus fortement inquiets et moins informés.
- Près de 7 Français sur 10 indiquent être gênés par le bruit et 21% ont le sentiment que leur sensibilité au bruit a augmenté depuis la crise sanitaire. Pour plus d’un tiers la gêne est vécue durant la journée et 1 jeune sur 5 déclare être gêné par le bruit la nuit (contre 17% dans l’ensemble de la population). Entre 2016 et aujourd’hui, une bascule de la gêne du bruit entre la journée et la nuit s’est opérée : + 7 pts pour le jour et – 15 pts pour la nuit.
- De même au moins 70% des interviewés évoquent se sentir agressés par le bruit à leur domicile ou en dehors des lieux de travail ou scolaires. C’est même le cas de 83% des actifs en poste et 79% des scolaires de + de 15 ans.
Les gênes de compréhension de la parole sont présentes dans toutes les situations de vie du quotidien avec des scores équivalents que ce soit dans les transports en commun, dans les cafés, dans les magasins, au travail, à l’école, dans les repas de famille ou encore au téléphone.
- Une nouvelle fois, l’enquête JNA/Ifop montre que la situation de télétravail n’est pas synonyme de calme sonore. Les scores de la gêne du bruit, des difficultés de compréhension de la parole, des pertes de concentration et autres effets santé sont souvent plus élevés auprès des télétravailleurs que sur l’ensemble du panel.
- Les Français sont unanimes quant à la nécessité d’un plan national du bruit. Mais 81% des interviewés – avec des scores relativement homogènes entre les âges et conditions – s’entendent pour indiquer que les enjeux relatifs au bruit et aux expositions sonores sont absents des débats de l’élection présidentielle 2022.