La quasi-totalité des Français ont des relations intergénérationnelles (96%), surtout dans le cercle familial (91%) ou le cercle proche (famille, amis, collègues… : 83%).
Certes, le lien intergénérationnel se définit avant tout par sa dimension affective (42% à 60%), mais d’autres registres la caractérisent, qu’il s’agisse de pratiques actuelles ou de pratiques que l’on aimerait développer :
- Sur un plan pratique : l’aide logistique dans le quotidien (28% à 44% des personnes concernées s’y sont déjà engagés)
- Sur un plan intellectuel : la transmission de savoir-faire (31% à 41%) et, parce qu’il s’agit d’un type de lien dont on regrette qu’il ne soit pas assez pratiqué, la transmission de la mémoire (qui fait partie des formes de lien dans lesquelles on aimerait le plus s’engager : 30% à 33%).
En termes de périmètre de ces relations intergénérationnelles, ce sont avant tout les moments d’échange, de dialogue qui sont les plus profitables (52% au total des citations, dont 35% « en premier »), où l’éducation et l’environnement semblent y avoir une place prépondérante : ce sont les deux sujets qui sont perçus comme les plus à même de constituer des centres d’intérêt communs (3,7 et 3,8 /10).
Pourtant, 37% des Français pensent que le lien intergénérationnel va se distendre dans les 30 prochaines années, alors même que son importance ne fait pas débat (91% dont 35% « très importantes ») dans la construction personnelle d’un individu, participant ainsi manifestement au « vivre ensemble » et donc « à faire société ».
Parmi les pistes envisagées pour préserver, voire améliorer les liens entre générations figurent certes les solutions pratiques telles qu’aider la prise en charge des personnes âgées (42% au total des citations) ou la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle dans les familles (38%) mais aussi la cohabitation intergénérationnelle (40%).
Retrouvez ci-contre l’infographie des résultats.