A l’heure où un second confinement a émaillé l’année 2020, les copropriétés ont dû, à l’instar des Français, s’adapter aux nouvelles exigences d’une situation sanitaire difficile. Dans ce cadre, l’Ifop pour la start-up Hello Syndic a mesuré les effets de la crise COVID-19 sur l’organisation des assemblées générales de copropriété.
L’année 2020 n’a permis qu’à 35 % des sondés d’avoir pu assister une assemblée générale de copropriété. Malgré ce faible taux, seuls 20 % des copropriétaires se sont vu proposer une AG en visioconférence alors qu’ils sont 60 % à se dire prêts à y participer, témoignant d’un changement de mentalité qui peut potentiellement s’inscrire dans un temps post-crise.
Avant le premier confinement de mars, seulement 15 % des AG de copropriétés ont été organisées (85 % auraient dû être organisées après le confinement). Toutefois, ce retard accumulé n’a pas encore été résorbé car après ce premier confinement, moins d’un quart (23 %) des AG de copropriétés ont été organisées parmi celles qui auraient dû l’être après le déconfinement.
Néanmoins, de nombreux avantages sont à mettre au crédit des AG digitales : 92 % des AG prévues ont eu lieu cette année grâce à la visioconférence, engendrant en moyenne 39 % de temps gagné (une AG digitale durant en moyenne 1h29 contre 2h27 pour une AG en présentiel). En outre, les AG digitales permettent aussi une plus grande flexibilité sur les horaires (de 8 h à 22 h) et la doyenne des copropriétaires ayant participé à une AG en visioconférence est de 89 ans, faisant tordre le cou aux préjugés !