L’AGEFIPH et l’IFOP se sont associés pour réaliser une grande étude portant sur le vécu professionnel des personnes en situation de handicap pendant la crise du Coronavirus. Cette grande enquête nationale vise à comprendre comment la crise du Coronavirus affecte le quotidien – notamment au niveau professionnel – des personnes en situation de handicap. Le ressenti des personnes en situation de handicap est mis en perspective avec les résultats obtenus lors des enquêtes IFOP auprès de la population française.
Après avoir réalisé une première enquête à la fin du confinement, l’AGEFIPH et IFOP ont réalisé une nouvelle enquête portant notamment sur les enjeux liés au déconfinement, en voici les principaux enseignements :
La situation personnelle des personnes en situation de handicap demeure très compliquée tant au niveau de la santé que de la situation économique
Les personnes en situation de handicap sont ainsi deux tiers à indiquer ressentir davantage d’anxiété depuis le début de la crise du Coronavirus, une proportion qui ne reflue pas par rapport à la première enquête réalisée, et qui est supérieure d’environ 20 points à celle mesurée auprès du grand public.
En parallèle, les personnes en situation de handicap apparaissent comme étant en situation de fragilité économique. Elles ne sont ainsi que 31% à indiquer s’en sortir facilement avec les ressources de leur foyer. Il s’agit là encore d’une proportion en recul par rapport à l’enquête de mai (- 7 points).
Les personnes en situation de handicap appréhendent de la même façon que les valides l’impact de la crise sur leur vie professionnelle
Les résultats de cette nouvelle enquête corroborrent les observations faites lors de la première vague, à savoir, les ressentis des PSH concernant leur vie professsionnelle se rapprochent à bien des égards de ceux observés auprès des actifs français (dans leur ensemble). Le niveau de motivation mesuré dans cette étude se situe ainsi à un niveau très comparable à celui observé auprès des salariés français.
Les personnes en situation de handicap sont plus partagées concernant le télétravail
les PSH se montrent beaucoup plus partagés concernant le télétravail, ils ne sont ainsi “que” 62% à souhaiter un développement massif de la pratique du télétravail, un chiffre inférieur de 21 points à celui mesurée par l’IFOP dans une enquête réalisée auprès de la population active française.