Cette deuxième édition de l’étude réalisée pour SMAAART confirme l’intérêt croissant pour les téléphones reconditionnés.
Le concept du téléphone reconditionné est mieux appréhendé.
L’identification de la bonne définition d’un téléphone reconditionné, c’est-à-dire d’un «téléphone d’occasion restauré par un professionnel, dont la fonctionnalité est garantie comme à l’origine » progresse et recueille désormais l’approbation de 86% des personnes interrogées soit un bond impressionnant de 16 points en un an. Cette bonne identification s’élève en outre selon l’âge, 79% de la Génération Z approuvant cette définition contre, à l’opposé 90% des baby-boomers. Logiquement, le cœur de cible (ayant déjà acheté ou ayant l’intention d’acquérir un téléphone reconditionné) est plus nombreux à reconnaître cette bonne définition (91% d’entre eux le font). Pour autant la marge de progression permettant d’arriver à une connaissance exacte de ce produit demeure conséquente dans la mesure où, sur 4 autres définitions fausses ou incomplètes proposées, deux d’entre elles recueillent 86% et 67% d’assentiment, les deux autres étant moins plébiscitées (avec un agrément qui oscille entre 40% et 56% des interviewés).
Les comportements d’achat de téléphones reconditionnés s’inscrivent dans une forte dynamique de progression.
28% des Français de 18 à 65 ans déclarent avoir déjà acheté un téléphone reconditionné pour eux ou une autre personne de leur entourage soit une progression significative de 8 pts en un an. Dans le même temps, ce sont près de la moitié des interviewés (49%) qui ont l’intention d’en acheter un (+13 pts). Au total, une majorité de Français de 18 à 65 ans (55%) a déjà acheté ce type de produit ou à l’intention de l’acheter et constitue ainsi le cœur de cible du marché des téléphones reconditionnés. Plus précisément, l’achat déjà réalisé représente un phénomène de masse chez les plus jeunes, 37% des 18-34 ans ayant déjà réalisé cette transaction (contre 28% pour la moyenne des répondants) et surtout 45% de la Génération Z (18-24 ans). De son côté, l’intention d’achat est majoritaire chez les 35 ans et plus (51% contre 49% en moyenne). Enfin, au-delà de la croissance du nombre d’acheteurs, la fidélité des possesseurs constitue également un gage de la bonne santé de ce produit. Celui-ci génère en effet peu de caractère déceptif dans la mesure où 75% des acheteurs ont l’intention d’en acheter un (dont 25% « certainement »).
La dimension financière à travers un prix abordable occupe une place centrale dans la décision d’achat d’un téléphone reconditionné en France.
« Un prix moins cher que celui d’un téléphone neuf » est l’élément qui incite en premier à l’achat (29% de citations prioritaires). De son côté, la garantie est citée en second par 13% des interviewés. Les autres dimensions sont citées par moins de 10% des personnes interrogées et notamment l’assurance d’une batterie neuve (8%), l’accès à un téléphone plus haut de gamme (8%) ou encore la confiance dans l’entreprise qui a réalisé le conditionnement (7%). Au sein du cœur de cible, comme de la Génération Z, la dimension de prix est encore plus prépondérante, citée chez ces deux populations par 34% (contre 29% en moyenne).
Toujours dans cette logique financière, sur 6 services proposés, l’échelonnement du paiement à travers la possibilité de payer le téléphone en plusieurs fois, sans frais supplémentaires, est de loin le plus plébiscité dans le cadre de l’achat d’un téléphone reconditionné, cité en premier par 30% des répondants. Les services nécessitant un paiement supplémentaire sont cités loin derrière : une protection du téléphone d’une valeur de 15€ (citée par 17%), la promesse pour 5€ par mois qu’un téléphone provisoire sera prêté en cas de réparation de son téléphone reconditionné (10%), une assurance à 5€ par mois garantissant quoi qu’il arrive d’avoir un téléphone (9%) ou encore une assurance de 8€ par mois contre la casse (5%). Parallèlement, 29% ne souhaitent aucun service supplémentaire parmi ceux proposés ce qui confirme que pour beaucoup, l’achat de ce téléphone se suffit à lui-même.