41% des Français considèrent qu’on n’accorde pas assez de place à la nature dans leur commune
Le désir pour davantage de nature est ainsi partagé par plus de 4 Français sur 10, voire par 53% des habitants de l’agglomération parisienne. On note également un manque vis-à-vis de la nature beaucoup plus prononcé parmi les jeunes générations : 53% des moins de 35 ans considèrent qu’on ne lui accorde pas assez de place dans la commune où ils habitent, contre 37% des plus de 35 ans. La sensibilité à la question de la place de la nature dans sa commune est également fortement corrélée au niveau de diplôme (48% des diplômés du supérieur considèrent qu’on ne lui accorde pas assez de place contre 37% des non diplômés) et à l’orientation politique (50% à gauche, contre 37% à droite).
57% des urbains souhaitent quitter la ville pour vivre plus proche de la nature
Parmi la majorité d’urbains souhaitant idéalement quitter la ville pour vivre en campagne, 23% en sont même certains, signe d’une forte attirance pour un mode de vie alternatif. Les jeunes sont plus désireux de quitter la ville pour vivre plus proche de la nature (65% des moins de 35 ans), de même que les sympathisants de gauche (65% contre 44% à droite). On n’observe pas en revanche de clivages majeurs selon la catégorie socio-professionnelle ou le niveau de diplôme à ce sujet. Ainsi, le fait que les non diplômés ressentent moins que la moyenne l’insuffisance de la place accordée à la nature en ville, ne signifie pas que ces derniers n’aspirent pas à une vie plus proche de la nature s’ils en avaient la possibilité.
Le manque de services publics en dehors des villes, 1er frein au départ des urbains pour une vie à la campagne
Les urbains souhaitant quitter la ville pour s’installer en campagne, plus près de la nature citent le manque de services publics (60% des citations), suivi par l’offre de transports insuffisante (53% des citations) et le manque d’emplois (46% des citations) comme les principaux freins à leur départ. Des résultats cohérents avec une enquête réalisée en juin 2018 par l’Ifop pour l’association Familles rurales qui faisait apparaître le manque de services publics et de proximité (commerces compris), comme le principal obstacle à l’attractivité du monde rural.