La peur de perdre ses dents : un sentiment dont les symptômes sont plus ou moins bien perçus
Plus de quatre Français sur dix sont concernés par la peur de perdre ses dents (42%), un sentiment davantage partagé par les femmes (46% vs 38% des hommes) ou les personnes appartenant aux catégories populaires (45% vs 39% des CSP+).
Concernant divers problèmes bucco-dentaires, si plus de huit répondants sur dix considèrent que le déchaussement des dents peut être un symptôme conduisant à la perte des dents (85%), le saignement des gencives n’est cité que par six répondants sur dix (60%), et seuls trois sur dix identifient la mauvaise haleine comme symptôme potentiel (31%). Par ailleurs, entre infection et inflammation, c’est la première qui est davantage perçue par les Français comme cause possible de perte des dents : en effet, les deux tiers évoquent les carries (67%) et un tiers seulement le saignement des gencives (33%).
Le saignement des gencives : un problème bucco-dentaire pourtant répandu
Près de neuf Français sur dix ont déjà fait l’expérience de l’un des trois problèmes bucco-dentaires étudiés (88%), une proportion qui augmente chez les personnes ayant peur de perdre leurs dents (95%). Dans le détail, près de huit répondants sur dix ont déjà vécu un saignement des gencives (78% et 86% chez les personnes craignant de perdre leurs dents), six sur dix une situation d’halitose (60% et 67%) et près de quatre sur dix un déchaussement des dents (37% et 52%).
Des problèmes bucco-dentaires quasi-unanimement perçus comme curables, mais ne conduisant pas systématiquement à consulter un dentiste
Seul un Français sur dix considère que lorsque ces problèmes surgissent il n’y a rien à faire (10%), contre neuf sur dix qui estiment qu’il existe des solutions et qu’il ne faut pas se résigner (90%). Malgré cela, parmi les personnes ayant vécu ces problèmes bucco-dentaires, seuls 25% ont pris rendez-vous chez le dentiste spécifiquement suite à l’un de ces symptômes, 43% ont attendu l’occasion d’une visite de contrôle pour lui en parler et près d’1 personne sur 3 n’est pas allée consulter (32%).
Des conséquences très mal connues sur l’ensemble du corps
Seules six personnes interrogées sur dix considèrent que ces problèmes bucco-dentaires peuvent constitués des facteurs de risques d’autres maladies, mais aucune de celles-ci n’est imaginée de façon majoritaire : ainsi arrivent en tête les accidents cardio-vasculaires (37% des répondants), le diabète (35%), la polyarthrite rhumatoïde (33%), voire les maladies pulmonaires chroniques (29%). Mais le lien avec un accouchement prématuré (17%) ou un bébé de faible poids à la naissance (15%) est rarement fait.