Le sondage Ifop pour la Marseillaise s’intéresse au regard des jeunes Marseillais de 18 à 30 ans sur leur vie et leur ville, et met en lumière les motivations et freins à l’idée de vivre ou de quitter Marseille.
Les Marseillais sont optimistes quant à leur propre avenir. 78% jugent qu’ils vivront mieux qu’actuellement dans une dizaine d’années, dont 37% pour qui la situation devrait être « beaucoup mieux qu’aujourd’hui ». 13% jugent que la situation sera similaire, et seulement 8% qu’elle sera moins bien. Par ailleurs, 85% sont satisfaits de leur vie à Marseille, dont une très forte part qui se déclarent « très satisfaits » (43%).
En lien avec la satisfaction de vivre dans leur ville et l’optimisme face à l’avenir, une majorité de jeunes se voient toujours vivre à Marseille à moyen terme, dans cinq ans (41%), loin devant l’étranger (25%), ou d’autres villes de France (10%), du département (10%) ou la région (9%). A long terme néanmoins, dans vingt ans, une majorité de jeunes se voient partir à l’étranger (35%). Marseille reste néanmoins le deuxième lieu de vie projeté (24%), toujours loin devant le reste des villes de France (10%), de la région (10%) ou du département (8%). A noter qu’à moyen ou long terme, emménager à Paris n’est pas une option pour les jeunes Marseillais (4% émettent ce souhait dans les cinq prochaines années, et seulement 1% dans vingt ans).
Si les jeunes sont majoritairement satisfaits de leur vie à Marseille, 67% seraient prêts à quitter la ville s’ils en avaient la possibilité, dont 38% « certainement ». La principale motivation au départ est l’impossibilité de trouver un emploi (60%). Le départ de personnes de l’entourage (39%), l’insécurité (35%) et le sentiment que la ville est en déclin (33%) n’arrivent que dans un second temps. En revanche, l’offre universitaire (12%) et culturelle (5%) ne semblent pas constituer des incitations au départ. Chez les jeunes qui affirment être prêts à partir, la principale raison reste l’impossibilité de trouver un emploi (61%), suivie de l’insécurité (39%), du sentiment de déclin (36%), avant le départ d’une personne de l’entourage (33%) ou les offres universitaires (16%) et culturelle (5%).