La gauche a essuyé une défaite historique aux élections municipales en abandonnant à la droite un tiers des communes de plus de 9 000 habitants qu’elle détenait, soit pas moins de 155 villes perdues dont, pour le seul Parti Socialiste, 27 de plus de 50 000 habitants.
Avec seulement 30 communes encore détenues dans cette strate des villes les plus importantes, le PS revient à l’étiage qui était le sien à l’issue des désastreuses municipales de 1983. A ces pertes quantitativement impressionnantes s’ajoutent des défaites symboliques lourdes de sens : on citera par exemple la perte des bastions historiques que constituent Limoges ou Niort et la reconquête par la droite de grandes villes perdues en 2008 : Toulouse, Reims, Caen et Saint-Etienne.
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