Alors que les tensions internes au PS sont vives, l’Ifop est revenu pour Les Echos sur la popularité des différents leaders socialistes. Cette analyse, réalisée à partir du Tableau de Bord Politique Paris-Match, montre notamment que Martine Aubry bénéficie d’un bon niveau de popularité parmi les sympathisants socialistes et que la défaite des européennes ne s’est pas traduite par un violent tassement de sa cote. En terme de dynamique d’opinion, Ségolène Royal est quant à elle dans une situation plus difficile, dans la mesure où elle a perdu du terrain depuis la présidentielle, ce recul s’étant accentué en 2008 entre les municipales et le congrès de Reims. La popularité de Dominique Strauss-Kahn, qui a connu une hausse sensible après la présidentielle (concomitamment à la baisse de Ségolène Royal) semble profiter d’un effet de mise à distance et lui permet ainsi de représenter une alternative de recours crédible. Enfin, cette analyse des données Ifop éclaire également la stratégie de certains des quadras, lancés d’une offensive de communication et de distinction destinée à accroître leur visibilité, puisqu’ils bénéficient tous aujourd’hui, à peu de choses près, d’un même niveau de popularité.
partager