En France, l’infidélité est loin d’être une pratique marginale… Les résultats français de l’Observatoire européen de l’infidélité montrent au contraire une banalisation des comportements extraconjugaux dans une société française où plus d’un homme sur deux (55%) et près d’une femme sur trois (32%) admettent avoir déjà été infidèles au cours de leur vie. Observateur des différentes formes d’extra-conjugalité, Gleeden.com a souhaité en savoir plus sur la manière dont l’infidélité est aujourd’hui perçue, pratiquée et vécue en France et dans les principaux pays européens. Le site de rencontres extra-conjugales a ainsi commandé à l’IFOP une grande enquête européenne dont il diffuse les résultats français à l’occasion de la publication du « Petit traité de l’infidélité ». Riches en surprises et en enseignements, les résultats de cette enquête confirment, entre autres, la hausse continue des comportements extraconjugaux au cours des 40 dernières années.
Un essor des différentes formes de comportement extra-conjugal
– La proportion de Français ayant déjà été infidèles au cours de leur vie a progressé de manière continue au cours des 40 dernières années, passant de 19% en 1970 à 30% en 2001 pour s’élever désormais à 43%.
– Mais si on a une vision plus large de l’infidélité – au-delà de la transgression du seul principe d’exclusivité sexuelle –, la proportion de Français s’étant livrés à une forme d’extra-conjugalité est encore plus élevée.
– Un Français sur deux (49%) déclare d’ailleurs avoir été lui-même victime d’infidélité : les femmes étant un peu plus nombreuses (53%) que les hommes (45%) à penser à avoir été trompées par un de leurs conjoints.
– Plus d’un Français sur trois (35%) déclare qu’il pourrait être infidèle s’il était sûr que personne ne soit un jour au courant.
La fidélité, une notion aux contours flous qui n’est plus aussi pérenne que dans le passé
– Où commence l’infidélité ? Si les Français s’accordent sur ses limites en termes de relations physiques, ils sont plus partagés sur sa délimitation en termes d’exclusivité « psychique » ou sentimentale.
– L’infidélité : une définition qui tend à se rigidifier et s’inscrit dans des cadres très différents selon le genre
– Si la norme de fidélité continue de régir le cadre conjugal des Français, ils sont de moins en moins nombreux à croire au principe « d’une éternelle fidélité »
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