Ce lectorat qui se révèle donc toujours très lié à cette presse professionnelle, manifeste également son intérêt pour cette presse en souhaitant disposer de plus d’informations sur son domaine d’activité.
En effet, près de 8 lecteurs sur 10 (78% ; +4 points par rapport à 2014) déclarent vouloir disposer de davantage d’informations liées à leur domaine d’activité. Cet attachement à cette presse est fortement corrélé à l’âge des répondants ; si 63% des plus jeunes déclarent pouvoir s’en passer, seuls 30% des 50 à 64 ans partagent cet avis.
Le digital progresse également. Dans la lignée de ces bons résultats relatifs à la presse professionnelle, on notera la hausse de la fréquence de consultation des sites internet de leur équivalent papier ; près de 9 personnes sur 10 déclarant consulter les sites internet de ces titres (« souvent » ou « de temps en temps »), soit une proportion en légère hausse par rapport à 2014 (88% contre 84% à l ’époque).
La presse culturelle et scientifique est particulièrement concernée (95% de consultation), une régularité presque unanime auprès des lecteurs de ce type de presse digitalisée. Léger bémol toutefois sur la part des lecteurs déclarant consulter « souvent » les sites web de la presse professionnelle qui est en baisse depuis 2011 (32%, contre 40% en 2011).
Ainsi, non seulement de plus en plus de lecteurs de presse professionnelle consultent les sites internet de ces titres, mais les qualificatifs la concernant repartent également à la hausse après une légère baisse en 2014. Dans le détail, on observe surtout que, pour les lecteurs de presse professionnelle web, celle-ci s’avère être « riche en informations » (94% ; +5 points par rapport à 2014), « crédible et fiable » (93% ; +3 points) mais aussi, « utiles dans l’exercice de votre métier » (93% ; +4 points).
Enfin, la presse professionnelle bénéficie d’un fort niveau d’attachement : 81% des lecteurs appartenant aux catégories socio-professionnelles moyennes et supérieures déclarent y être attachés, un score qui retrouve les niveaux mesurés en 2011. Parmi les autres points saillants (et constants par rapport à 2014) les lecteurs de la presse professionnelle sont prêts à la recommander. En effet, trois quarts d’entre eux conseilleraient un titre à un collègue ou un confrère (74%), un intérêt fort pour la presse professionnelle qui vient confirmer l’idée selon laquelle ils sont moins nombreux (-11 points), à déclarer pouvoir s’en passer.
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