De l’enquête réalisée par l’Ifop auprès du Grand Public à l’occasion du lancement des Assises du Ferroviaire, ressort cinq points saillants :
1. Une image d’excellence associée au train. Le train bénéficie d’un cœur d’image très positif auprès d’une grande majorité de la population française : moyen de transport perçu comme moderne, rapide et confortable, le train est parvenu à « négocier le virage » du développement durable (85% des personnes interrogées le perçoivent comme un moyen de transport écologique) et il se distingue en cela de ses concurrents, l’avion et la voiture.
2. Une forte satisfaction à l’égard du service assuré par la SNCF mais des jugements plus sévères émanant des publics-cibles. Largement associée au train dans l’esprit des Français, la SNCF bénéficie également de jugements favorables : plus de trois quarts des interviewés affirment être satisfaits du service qu’elle assure.
3. Un faible degré de connaissance du fonctionnement du système ferroviaire. Directement ou indirectement, les Français reconnaissent être peu informés du fonctionnement du système ferroviaire hexagonal. A l’exception de l’identification des différentes catégories de trains (TGV, RER…) maîtrisée par près de deux tiers d’interviewés, seule une minorité se dit bien informée de la répartition des missions entre les différents acteurs (Etat, collectivités, SNCF, RFF…) ou de la manière dont le réseau ferroviaire est financé.
4. Une demande d’évolution du système. L’attachement témoigné à l’égard du train comme la satisfaction globale à l’égard du service assuré par la SNCF « n’assèche » pas pour autant les attentes de changement exprimées par les personnes interrogées à travers la révision du fonctionnement actuel. Très certainement encouragés par les conséquences qu’ils considèrent le plus souvent positives de la mise en place du service minimum en 2007 dans les transports, les Français se positionnent majoritairement en faveur d’une réforme du système ferroviaire français. Ils savent d’ailleurs qu’une ouverture à la concurrence est prévue, sans précisément en connaître la date (38% estiment qu’elle est prévue à court terme, 37% à long terme) et font part d’anticipations globalement bienveillantes quant à l’impact de cette ouverture.
5. Des évolutions du système ferroviaire qui devront intégrer le maintien de la qualité de services. Attachés au train dans sa forme actuelle, les Français apparaissent peu réceptifs à des propositions d’évolution qui restreindraient la qualité du service offert, même en contrepartie d’un prix de vente des billets plus bas (56% des personnes interrogées refuseraient la perspective de trains moins chers mais n’offrant plus aucun service gratuit).
Pour plus d’informations : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
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