La consommation de tabac est plus que jamais corrélée au niveau des prix. L’éventualité d’une hausse des tarifs apparaît comme le premier élément pouvant inciter une personne à arrêter de fumer ou à diminuer sa consommation de tabac, citée par 42% des fumeurs, soit un résultat en hausse de 17 points par rapport à une enquête similaire en 2011 malgré l’atténuation de l’item.
Ceci semble tenir à une double-explication. D’une part, la prolongation de la crise économique et sociale contraint les catégories socioprofessionnelles les plus modestes, plus impactées par les baisses de pouvoir d’achat, à davantage prendre en considération le niveau des prix dans leur consommation de tabac.
La diffusion des campagnes de communication sur les effets du tabac sur la santé pourrait d’autre part avoir nourri les connaissances des Français dans ce domaine et de ce fait les avoir rendues moins efficaces par rapport à une hausse des prix. Mentionnés par 20% des fumeurs en 2011, les messages sur les risques pour la santé sont aujourd’hui cités par 8% seulement des répondants comme l’élément le plus incitatif à l’arrêt ou à la diminution de la consommation de tabac, derrière l’interdiction de fumer dans la rue (12% de citations).
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