Alors que la communication gouvernementale insiste sur le fait que les classes moyennes et populaires ne seront pas concernées par l’effort fiscal, 88 % des personnes interrogées pensent au contraire que ces catégories ne seront pas épargnées par les hausses d’impôts et de prélèvements qui viennent d’être annoncées. La présentation du budget 2013 n’a apparemment pas contribué à modifier cette perception, puisque 84 % des Français partageaient déjà ce diagnostic en juillet dernier avant les annonces en matière de fiscalité. Si, assez logiquement, les sympathisants de l’UMP sont les plus critiques (94 %), seuls 25 % des soutiens de la gauche pensent que les classes moyennes et populaires seront épargnées. Et c’est précisément parmi les ouvriers et employés (89 %) et les classes moyennes (90 %) que le scepticisme est le plus répandu (82 % « seulement » parmi les CSP+).
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