Constat sans appel, 86 % des Français estiment que le passage à l’euro s’est traduit par une forte hausse des prix, et 11 % par une hausse modérée.
Ce sentiment est plus répandu parmi les ouvriers (86 %), catégorie très sensible à la question du pouvoir d’achat, que parmi les cadres supérieurs, qui adhèrent néanmoins très majoritairement également à cette idée (78 %). Politiquement parlant, les plus critiques se situent à l’extrême-gauche (96 %) et au FN (96 %) contre 77 % parmi les sympathisants UMP. Cet impact très net perçu sur la hausse des prix constitue le principal grief vis-à-vis de l’euro et vient nourrir le souhait, certes minoritaire, d’un retour au franc et d’un abandon de la monnaie unique.
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