Le Président gagne 1 point et son Premier ministre est stable.
Depuis son effondrement du printemps – 12 points perdus en deux mois, entre février (37% de satisfaits) et avril (25%) –, François Hollande fait un peu du surplace : +4 en mai,-3 en juin, +1 en juillet et +1 ce mois-ci. Avec 28% seulement de satisfaits et 71% de mécontents (-1), il reste dans le rouge, mais il peut se réjouir d’une petite baisse de l’intensité du mécontentement (-2 points de « très mécontents »). Sa cote s’améliore sensiblement dans la partie centrale du spectre politique (+17 chez les sympathisants Verts et +17 aussi chez ceux du MoDem), mais ces hausses peinent à équilibrer la baisse de 1 point chez les sympathisants du PS. Il remonte également un peu chez les ouvriers (+7) et chez les 25-34 ans (+9).
Comme les mois précédents, la cote du Premier ministre s’ajuste à celle du Président, avec une réserve d’indulgence : 30% seulement de satisfaits, comme en juillet – c’est deux points de plus que Hollande – et 64% de mécontents (inchangé) ; mais la baisse chez les sympathisants socialistes est plus forte (-6) que pour le Président.
Les commentaires des personnes interrogées par l’Ifop relèvent de la résignation banalisée. Si certains, à peine plus optimistes pour François Hollande, parlent de la «croissance qui revient » (« Il va peut-être y arriver »), le plus grand nombre ce mois-ci se focalise sur la « pression fiscale» : « À chaque jour un impôt de plus…» et c’est bien le « ras-le-bol » sur l’impôt qui donne la tonalité de cette prérentrée, bien plus que l’insécurité, très peu mentionnée.
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