Avec 36,5% d’intentions de vote, les listes PS/PC/PRG soutenues par Anne Hidalgo restent en tête au premier tour des élections municipales parisiennes, en dépit d’une baisse d’1,5 point par rapport à la dernière mesure. Elles devancent d’un point les listes UMP/UDI/Modem de Nathalie Kosciusko-Morizet (35,5%), stables. Ce resserrement accroît l’incertitude sur l’ordre d’arrivée le soir du 23 mars, les scores se situant dans la marge d’erreur (d’environ 3 points). A gauche, les listes du Parti de Gauche soutenues par Danielle Simonnet pointent à 4,5% (-0,5 point), alors que celles d’Europe Ecologie les Verts de Christophe Najdovski continuent de progresser (7,5%, +1). Les listes soutenues par Nathalie Kosciusko-Morizet souffrent d’une concurrence grandissante des listes dissidentes de droite qui pèsent au total désormais 6% des intentions de vote. Quant au Front National, emmené par Wallerand de Saint-Just, il se maintient à 7,5%, un score qui rend assez improbable la perspective de triangulaires dans les arrondissements parisiens, mais qui place le parti à un niveau supérieur à celui de Marine Le Pen à l’élection présidentielle.
Les bons reports de voix à gauche permettent à Anne Hidalgo de conserver une avance significative dans les intentions de vote de second tour : ses listes recueillent en effet 52% contre 48% pour celles de Nathalie Kosciusko-Morizet. L’écart est toutefois plus mince que celui relevé dans la dernière mesure (53%-47%), ce qui s’explique par le léger recul du total des voix de gauche mesuré au premier tour. Rappelons toutefois que ce rapport de forces ne tient pas compte des éventuelles dynamiques qui s’enclencheront le soir du premier tour, les personnes interrogées par l’Ifop ne connaissant pas les résultats du premier tour lorsqu’elles sont amenées à s’exprimer sur le second tour.
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