Si Nicolas Sarkozy devance ses principaux concurrents dans la course à l’investiture puisque 27 % des Français (et 71 % des sympathisants UMP) souhaitent le voir candidat de l’UMP en 2017 contre 17 % pour Alain Juppé (et 15 % parmi les proches de l’UMP) et 10 % pour François Fillon (et 7 %), il surclasse également François Hollande. En effet, en tant que président de la République, 46 % des personnes interrogées préfèrent Nicolas Sarkozy contre 27 % François Hollande, 27 % ne choisissant aucun des deux. Nicolas Sarkozy est préféré par 92 % de ses électeurs du second tour de 2012 et par 11 % des personnes ayant voté à l’époque pour François Hollande, ce dernier n’étant plus soutenu que par 59 % de son électorat de second tour.
L’image personnelle de l’ancien président de la République a évolué au cours des dernières années sur différentes dimensions tout en restant relativement figée sur d’autres aspects. Ainsi par exemple, la volonté de faire vraiment changer les choses qui lui était fortement associée avant son élection (76 % en avril 2006), l’a moins été après une année de mandat (64 % en juin 2008) et l’est encore moins aujourd’hui : 53%. De la même façon, 69 % des Français jugeaient en avril 2006 qu’il « tenait ses engagements », ils ne sont plus aujourd’hui que 42 %. A l’inverse, l’aspect « inquiétant » du personnage ressort aujourd’hui dans les mêmes proportions (47 %) qu’en 2006 (49 %) mais il est à noter que ce qualificatif lui avait été beaucoup plus attribué durant son mandat (62 % en février 2008).
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