Le 28 septembre prochain auront lieu les élections sénatoriales, au cours desquelles cette assemblée sera renouvelée pour moitié. Bien qu’ils ne soient pas appelés aux urnes dans le cadre de cette élection au suffrage universel indirect (seuls peuvent voter les « grands électeurs » que sont les députés, conseillers régionaux et généraux et des conseillers municipaux), un peu plus d’un tiers des Français (35%) se déclare concerné par les prochaines sénatoriales, soit autant qu’en 2011 lors des précédentes élections sénatoriales et 11 points au-dessus du niveau d’intérêt mesuré en 2008 (24%). La perspective d’un basculement à droite du Sénat pourrait expliquer ce relatif intérêt auprès de la frange la plus politisée de la population. Dans le détail, on observe ainsi que cette élection relativement peu médiatisée intéresse moins les jeunes (26% chez les moins de 35 ans) ainsi que les catégories socioprofessionnelles intermédiaires et modestes (28% et 26%), que les séniors (50% d’intéressés parmi les 65 ans et plus) et les CSP+ (40%), catégories les plus politisées. On constate également que l’électorat UMP se dit plus intéressé que celui du PS (51% contre 41%), ce qui renforce l’hypothèse d’un intérêt stimulé par la perspective d’un possible changement de majorité à la chambre haute.
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