La loi du 30 juin 2004, initiée par le gouvernement Raffarin, prévoyait de transformer le lundi de Pentecôte en une journée travaillée au titre de la solidarité envers les personnes âgées. A l’approche de la cinquième année d’application de cette loi, seuls 20% des salariés déclarent qu’ils iront travailler ce lundi de Pentecôte. En comparaison avec la précédente mesure effectuée en 2005[1], on observe une diminution de 24 points de la proportion de personnes travaillant ce jour férié. Ainsi, 79% des salariés ne se rendront pas à leur travail le 24 mai prochain, soit un chiffre nettement supérieur à celui enregistrée en mai 2005 (55%).
Dans le détail des résultats, aucune différence significative ne ressort entre les salariés du privé (18%) et les salariés du public (16%). En revanche, la profession de l’interviewé est riche d’enseignement puisque les employés (26%) sont nettement plus nombreux que les professions libérales et les cadres supérieurs (10%) à aller travailler ce lundi de Pentecôte 2010. Relevons également que les hommes (23%) déclarent davantage travailler ce jour férié par rapport aux femmes (17%)
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