De la crise des subprimes en 2007 aux Etats-Unis a découlé un certain nombre de crises, et notamment une crise économique et financière mondiale durable et une crise de la dette de la zone Euro en 2010. Les économies de l’Union Européenne se sont alors vues dans l’obligation de réduire leur dette et leurs déficits publics. La France n’a pas dérogé à la règle, contrainte de se conformer véritablement à la règle selon laquelle les déficits des administrations publiques ne doit pas dépasser 3% du produit intérieur brut (PIB), instituée pourtant par le traité de Maastricht de 1992.
Depuis, une certaine vigilance vis-à-vis des risques inhérents à des déficits publics trop élevés a imprégné le référentiel des acteurs politiques et de l’opinion. A l’approche de l’élection présidentielle qui aura lieu en avril et mai 2017, la question de la dépense publique sera sans doute au cœur des programmes des candidats à la magistrature suprême. C’est dans cette perspective que l’Ifop et Acteurs Publics, dans le cadre de l’Observatoire des politiques publiques, ont voulu se focaliser sur les services publics. Les résultats de l’étude montrent notamment l’attachement fort des Français aux services publics de proximité et le souhait majoritairement partagé de les conserver quitte à les financer encore davantage.
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